Affiche du film Robin des bois, la véritable histoire
A quoi reconnaît-on aujourd’hui une mauvaise comédie française ?
Grâce à sa musique, mélange de compositions pour ascenseurs et d’utilisation systématique de vieux tubes anglo-saxons.
Ce pastiche Pipi Caca M. Pokora du mythe de Robin des Bois – qui nous inflige Celebration des Kool & the Gang au bout d’une vingtaine de minutes de film – ne fait pas exception à la règle.
De la comédie jetable (tellement référentielle qu’elle fera très vite datée) servie par une mise en scène sans imagination, avec des gags bien gras qui manquent presque tous leur cible et des acteurs poussifs visiblement contents d’eux. Mention spéciale à Gérard Darmon qui cabotine au propre comme au figuré.
Bref, n’est pas Mel Brooks qui veut. (Et pourtant, Sacré Robin des Bois était loin d’être « Glandiose » !)
« La lâcheté a enfin un nom ! » Fanfaronne l’accroche sur l’affiche.
Ce qu’elle oublie de nous préciser, c’est qu’avec ce film : La médiocrité et la nullité ont aussi enfin un nom !