Au milieu du désert brûlant d’Arizona, une station-service se retrouve à sec. Dans le restaurant attenant, les clients attendent dans une ambiance étouffante l’arrivée du camion-citerne pour les ravitailler. Malheureusement pour eux, deux braqueurs en cavale sont aussi en panne d’essence…

Il faut toujours se méfier des gros titres sur les affiches de cinéma.
Last Stop : Yuma County ne déroge pas à cette règle. « Dans la veine de Tarantino », nous dit-on. Tout ça parce qu’à un moment du film les protagonistes de ce huis-clos en plein désert se pointent des armes à feu sous le nez.
Quant au « Pur chef-d’œuvre », on repassera. De toutes façons, dès que le mot « pur » est employé quelque part à des fins publicitaires, on sent déjà le produit surestimé.
C’est le cas avec ce petit polar de Francis Galluppi qui, bien que sympathique, ne renouvelle pas le genre en multipliant les personnages et les concours de circonstances pour mieux faire monter la sauce. Si la première heure est de bonne tenue et parvient à maintenir la tension, la conclusion de ce jeu de massacre est plutôt attendue et peine à créer de vraies surprises.
L’esbroufe c’est bien mais un scénario plus construit eût été préférable. Sur des thématiques proches, (re)voyez plutôt Sale temps à l’hôtel El Royale de Drew Goddard, vous m’en direz des nouvelles.