Le Dr Béranger est un célèbre psychanalyste à qui tout réussit. Sa vie serait parfaite s’il n’y avait pas ce patient très angoissé et extrêmement collant : Damien Leroy. Pour enfin s’en débarrasser, il lui fait croire que le seul moyen de guérir est de trouver le grand amour. Mais alors qu’il s’apprête à fêter ses 30 ans de mariage, sa fille lui annonce qu’elle a enfin trouvé l’homme de sa vie qui n’est autre que… Damien. La fête va virer au cauchemar.

Sans la présence de Christian Clavier, Jamais sans mon psy (et son humour de téléfilm au rabais pour première partie de soirée sur TF1) n’aurait jamais pu prétendre à une diffusion en salles. Poussif et peinant à faire sourire, le film exploite mollement le potentiel de son sujet et le cauchemar annoncé sur le papier s’avère bien modeste à l’écran puisque les gags doivent rester consensuels et le récit se conclure sur un dénouement heureux.
La seule surprise vient de l’utilisation, à quelques semaines d’intervalle, de la chanson Le coup de soleil de Richard Cocciante que l’on avait déjà entendue dans un autre nanar français récent : À toute allure de Lucas Bernard. Comme quoi, les idées de génie…
Plutôt que de vous déplacer au cinéma, il suffit d’une brève thérapie (comme le visionnage de la bande-annonce) pour comprendre que Jamais sans mon psy de Arnaud Lemort est un nouvel exemple de l’encéphalogramme plat de la comédie française.