
Luka rêve d’être un grand boxeur… Malheureusement, pour l’instant, il n’est qu’amateur et doit se contenter de petits combats foireux. Mais un jour, le destin frappe à sa porte et propulse notre héros au sommet… de la nullité.
La comédie française n’en finit plus de toucher le fond. Même quand on la croit enterrée, elle continue de creuser le puits, apparemment sans fond, de sa bêtise crasse.
Dans la catégorie médiocre, le film de Varente Soudjian se pose là et est, effectivement, un challenger de choix. Sa finesse s’apparente au refrain de la chanson de rap auquel participe Luka, le Balboa d’Amiens : « J’t’uppercut, percute, j’te baise. » Ne voyez aucune malice dans ces paroles de haute volée. Le spectateur se fait vraiment baiser devant cette comédie qui peine à lui décrocher la mâchoire… de rire. Une chose est sûre, Alban Ivanov a un flair si parfait pour dénicher les navets (de Gagnants en SEGPA) qu’il force le respect.
Pour le reste, entre deux dialogues wesh wesh et trois références teubées à Rocky, Challenger vous mettra KO direct avec son humour bas de plafond, tout en vous donnant envie de rester définitivement au tapis. Un poing… c’est trop !