
Un homme qui participe à des combats clandestins, le visage dissimulé derrière un masque de gorille, cherche à venger sa mère qui a été assassinée par les sbires d’un gourou très populaire en Inde.
Dev Patel, acteur découvert grâce au succès du film Slumdog Millionnaire, passe derrière la caméra pour se mettre en scène dans une version indienne de John Wick, auquel son film fait d’ailleurs référence. Malheureusement, sa mise en scène est beaucoup moins fluide dans les scènes de combat que celle de Chad Stahelski et sa prestation, qui force malgré tout le respect, est beaucoup moins convaincante que les exploits physiques de Keanu Reeves. Pour tenter de donner le change, l’acteur secoue souvent sa caméra et force sur les ralentis rendant certains affrontements difficilement lisibles.
Monkey Man n’en reste pas moins distrayant par son exotisme doublé d’un indéniable parti-pris esthétique et grâce à son propos qui prend la défense des paysans contre les industriels avides qui saccagent le pays.
Tout en singeant le modèle du film d’action américain, Dev Patel a au moins le mérite de ne pas proposer une nouvelle singerie bas de plafond de plus.