
Suite à un événement tragique, quatre anciens amis de lycée font face à leur passé. La force du groupe suffira-t-elle à redonner le goût de vivre à ces quinquagénaires cabossés ?
Avec T’as pas changé, Jérôme Commandeur nous offre sa version du film de potes mis au goût du jour des années 2020. Plus réussi que son précédent film, l’oubliable Irréductible, cette comédie mélancolique devrait séduire les quinquagénaires nostalgiques des années 90 ainsi que tous les fans de l’acteur/réalisateur friands de ses bons mots. Les dialogues, plutôt percutants, parviennent en effet à maintenir l’intérêt d’un récit mille fois vu ailleurs, en mieux : d’Un éléphant, ça trompe énormément à Peter’s Friends en passant par Nous nous sommes tant aimés. Le problème vient, sans doute, d’un scénario qui peine à mêler humour et émotion ainsi que d’un casting qui marche mieux en solo qu’en groupe. Si Jérôme Commandeur, Vanessa Paradis, François Damiens et Laurent Lafitte sont impeccables chacun dans leur registre, jamais on ne croit vraiment à la complicité qui se noue entre eux.
Plus réussi que nombre de comédies françaises sorties sur les écrans cette année, T’as pas changé ne révolutionne pas le genre mais s’y attèle avec cœur à défaut de faire preuve d’une mise en scène inspirée. Bancal mais indéniablement sympathique.
Oui on sourit plus, on lorgne un peu vers Les petits mouchoirs,( un peu seulement), un bon moment mais un peu de confusion entre les époques, Laurent Lafitte sait tout jouer avec brio, plus de mal avec V Paradis un peu en surexposition de mon point de vue.
Bien cordialement,
Fred
Bien dit. 🙂
Me sentant concerné générationnellement parlant, je tenterais bien. Mais je décèle dans cette savoureuse chronique une pointe de frustration, un côté « film de bande » qui aurait été mis à part.