
L’ascension vers le pouvoir du jeune Donald Trump grâce à un pacte faustien avec l’avocat véreux et conservateur Roy Cohn.
Avec son esthétique de documentaire fauché des années 70, on s’attendait à une charge caustique sur les débuts d’un président qui, comme l’éléphant, à Trumpé énormément son monde.
Détrumpez-vous. Si le film critique ouvertement les manœuvres et les exactions du jeune Trump (qui s’est rapidement acoquiné avec un avocat peu recommandable pour monter son empire et trump allégrement sa femme pour finir par la violer, sans tambour ni trumpette, quand il décide de la quitter) la farce tourne court tant le cinéaste semble fasciné par le culot et les magouilles de son personnage. On peine aussi à comprendre pourquoi il donne une dimension tragique à la déchéance et la fin de vie de Roy Cohn qui, atteint du sida, n’en reste pas moins une véritable crapule. De là à penser que cette dénonciation, qui a tout du trump-l’œil, soit paradoxalement parasitée par l’interprétation impeccable de Sebastian Stan et de Jeremy Strong, il n’y a qu’un pas.
Finalement, The apprentice ne nous apprend pas grand-chose et à tout du film trump-couillon.
You made a blabla great again 😉
😉 Bien dit.
je n’en ai même pas entendu parler… ce chef d’œuvre est sorti quand ???
Le 9 octobre dernier.
A éviter donc… En même temps nous avons eu notre dose du personnage récemment…
Ce n’est pas aussi bon qu’espéré. Mais cela se laisse suivre, sans trop de déplaisir… 😉