
Chuuuut !
Cette saga de SF est tellement crétine qu’il vaudrait mieux la taire.
Narrant les débuts de l’invasion des extraterrestres, à l’ouïe fine et au physique grossier, découverts dans Sans un bruit, ce nouvel opus nous casse les oreilles avec l’histoire d’une femme, en phase terminal d’un cancer, qui erre dans les rues silencieuses de New-York avec un chat munit d’un collier à grelot… N’attendant plus grand-chose de la vie, la téméraire pousse le vice jusqu’à ouvrir la boîte de pâtée du minou en la faisant grincer et, en plein apocalypse, se décide à partir en quête d’une… pizza.
Devant ce scénario complètement idiot, le pauvre félin en perd tous ses miaous et reste silencieux pendant toute la durée du film. Une chance pour sa maîtresse qui évite de finir en chair à pâtée pour monstres mal embouchés au bout de dix minutes.
Pas de bol, par contre, pour le spectateur qui se doit se coltiner, pendant 1h39, les errances de son héroïne qui finit par tomber sur un autre survivant guère plus futé qu’elle. Naviguant entre chuchotement et bande-son tonitruante, dès que débarquent les monstres, ce Jour 1 qui tape rapidement sur les nerfs (et pas qu’auditifs) est un moment aussi agréable à passer qu’une paracentèse.
Ok, je me coucherai moins bête grâce à cet article : première fois que je lis le mot « paracentèse ». Et ça m’a gentiment coupé l’appétit, merci bien.
Après, je suis bon public donc je le regarderai malgré tout (y’a des monstres, y’a des gens qui hurlent mais en silence – révolutionnaire) sauf que j’attendrai sa sortie sur les plateformes de streaming parce que je suis une grosse radine.
Après deux premiers volets très efficaces, il faut se farcir le chat et une pizza froide en préquel. On va en rester là, non ? 😉
Ça fait du bruit une paracentèse ?
Non, mais c’est douloureux. Comme de regarder ce film… 😉