
Cinq copains qui veulent monter un groupe de musique pop participent, avec l’aide d’une vendeuse d’instruments de musique, à un concours régional dont ils sortent vainqueur. Un succès vite refroidi par l’appel de la petite bande de potes sous les drapeaux.
Après un premier film en 1970 avec Philippe Clair : La grande java, Les Charlots, (célèbre groupe humoristique français des années 60/70 connu pour leurs tubes décalés et parodiques : Paulette la reine des paupiettes, Merci patron…) lancent la carrière de Claude Zidi en le prenant comme réalisateur d’un scénario qu’il a lui-même concocté.
Avec ses plus de sept millions d’entrées, qui laissent aujourd’hui songeur, Les bidasses en folie est le plus gros succès des Charlots au cinéma même si c’est loin d’être leur meilleur film. Il battra d’ailleurs, au box-office, La folie des grandeurs de Gérard Oury, avec Louis de Funès et Yves Montand, sorti le même mois.
S’amusant du côté je-m’en-foutiste de ses cinq comédiens en herbe, le cinéaste compose un film qui lorgne du côté du burlesque et enchaîne les gags absurdes qui tombent souvent à plat. Peu emballé par les aventures militaires de sa bande de bras cassés, Zidi retarde au maximum le moment de leur incorporation, visiblement plus intéressé par mettre en avant l’aspect musical du groupe. Il en profite pour donner un aperçu de la musique pop française de cette époque avec la participation de deux groupes emblématiques,Triangle et surtout les Martin Circus, qu’il met longuement en avant.
Le reste n’est qu’humour de bidasses reprenant la traditionnelle recette de la confrontation entre sergent râleur (campé avec conviction par Jacques Seiler, connu des téléspectateurs grâce à la série Vidocq) et soldats tire-au-flanc.
La bonne humeur et la fantaisie de l’ensemble donnèrent, par leur coup de jeune, l’impression d’un renouvellement de l’humour aux spectateurs de ce début des années 70. Tel est, sans doute, l’explication du succès démesuré de ce film qui, malgré ses nombreux défauts, ne parvint pas à entamer le capital de sympathie qu’avait le public pour ces drôles de Charlots.
Merci Patron Zidi.
Qu’est-ce qui t’a pris ?😂😂
je l’ai vu chez moi dans la Nièvre au cinéma Casino de Clamecy. J’avais 10 ans…on a adoré ! Excuse de minorité …
😂 J’avais vu au cinéma Le grand bazar (quelques années plus tard) et j’avais aussi adoré. La minorité n’a rien à voir à l’affaire, revoir ce Grand bazar m’a encore fait bien rire. Critique à venir également. 😉
franchement je n’oserais pas le revoir
Revoir Les bidasses en folie ?
Oui
Il ne pas sous évaluer les bienfaits du visionnage un peu régressif. 😀