Affiche du film Detective Dee 2

Un monstre des mers, un homme lézard, de redoutables tueurs, une demoiselle en péril et un empereur à sauver…
Pour sa première enquête au cœur de la capitale impériale, le détective Dee va devoir compter sur sa sagacité ainsi que sur sa maîtrise des arts martiaux pour résoudre son enquête et ne pas perdre la tête.

Retour aux sources pour le cousin chinois de Sherlock Holmes.
Peut-être un peu contraint et forcé puisque l’acteur principal du précédent opus (Détective Dee : Le mystère de la flamme fantôme), Andy Lau, a préféré prendre le large avant que la franchise ne prenne… l’eau.
Une décision prémonitoire car, dès les premières scènes, Detective Dee 2 sombre avec les navires de l’empereur dans un véritable naufrage numérique.
Malgré la magnificence des décors et le chatoiement des couleurs, Tsui Hark persiste à vouloir engluer son talent dans une surenchère d’effets spéciaux mal maîtrisés et surtout très voyants.
Les acteurs ont beau se démener, tout sonne faux autour d’eux.
A tel point que l’on a souvent l’impression de se retrouver dans une variante, à gros budget, de Bioman ou des Power Rangers avec ses improbables monstres en plastique, ses combats sautillants et son humour scato.
Une suite aussi gouleyante que l’urine d’eunuque dont se sert le Docteur Dee pour sauver la cour impériale.