1977. Les époux Warren sont appelés dans la banlieue de Londres afin de s’occuper du cas de Janet, une petite fille de 11 ans possédée par un démon. Ils se rendent rapidement compte que l’affaire est sérieuse et, surtout, qu’ils ne sont pas là par hasard. L’entité qui a pris possession de Janet les connaît et les hait assez pour vouloir les éliminer.

Si Conjuring : Les dossiers Warren faisait illusion en privilégiant, surtout dans sa première partie, les frissons de l’effroi, cette nouvelle enquête paranormale des époux Warren se fait définitivement posséder par le sursaut facile propre à tant de productions fantomatiques de ce type.
Suivant la même formule que le premier opus, Conjuring 2 : Le cas Enfield commence par l’introduction d’un personnage horrifique qui aura bientôt droit à sa propre franchise (ici La nonne), puis lance son couple d’exorcistes dans une éprouvante épouvante de type grand guignol qui préfère multiplier les plans serrés et les sons tonitruants plutôt que d’utiliser la force beaucoup plus dérangeante de la suggestion. Tout ça pour apprendre que le fantôme n’est autre qu’un vieux con mal embouché qui ne veut pas partager sa maison.
Sinon, comme dans le premier opus, les Warren finissent par ramener leurs problèmes chez eux bien décidés à traumatiser définitivement leur fille, sans doute dans le but de lui faire hanter plus tard le cabinet d’un psychanalyste.
Au final, la seule chose qui fout vraiment la trouille dans ce Conjuring 2 c’est d’avoir donné la tronche de Marilyn Manson à cette Nonne revencharde qui en veut, sans que l’on sache pourquoi, aux Warren. De là à dire que, pour cette franchise, la messe est dite…