
Quatre ans après sa malencontreuse altercation avec la mafia russe, Hutch doit toujours 30 millions de dollars à la redoutable organisation et s’efforce de la rembourser en enchaînant sans répits les contrats d’une liste de criminels à abattre. Tout ça au détriment de sa femme et de ses deux enfants. Exténué et risquant de perdre sa famille, Hutch décide de prendre du bon temps avec eux et de les emmener dans un parc d’attraction où il avait séjourné avec son père et son frère. Malheureusement, la petite ville touristique de Plummerville s’avère moins accueillante et reposante que prévu. De quoi mettre Hutch une nouvelle fois en rogne.
Le John Wick des familles est de retour pour une nouvelle distribution de baffes et de pralines de haute volée.
Dans la lignée du précédent opus, Nobody 2 transpose son action au sein d’un parc d’attraction, lieu propice aux guets-apens avec ses manèges, sa grande roue et surtout son palais des glaces (hommage au Cirque de Chaplin ou à Mon nom est personne de Tonino Valerii ?).
Si l’effet de surprise n’est plus là, Bob Odenkirk continue de faire des étincelles dans son rôle de père de famille teigneux et revanchard qui dézingue à tout-va, toujours efficacement secondé par Connie Nielsen, RZA et l’impayable Christopher Lloyd. Une fine équipe à laquelle vient, cette fois, s’ajouter Sharon Stone qui semble se délecter de jouer les méchantes, délaissant le pic à glace pour les piques de colère et les gros pétards.
Alors même si le scénario tient sur un timbre poste, l’affranchissement est tellement efficace dans l’humour bourrin que c’est avec plaisir que l’on reprend nos places. En dépit de quelques attractions au parfum de déjà-vu, Nobody 2 pourrait bien être la comédie d’action de l’été.
Il me fait très envie ce programme généreux en coups et pétarades en tout genre. 🔥😎J’avais bien aimé le premier film, découvert par hasard.