
Raconté à rebours, sous la forme de trois chapitres, la vie extraordinaire d’un homme ordinaire.
Délaissant les séries fantastiques, à base de fantômes ou de vampires, qui ont imposé son style et fait son succès sur Netflix (The Haunting of Hill House, Sermons de minuit…), Mike Flanagan poursuit ses projets au cinéma en adaptant une nouvelle fois Stephen King, après Doctor Sleep.
Peu de surnaturel, cette fois, dans ce film inclassable qui arrive à rendre attrayant un sujet angoissant (la fin du monde, ou plutôt la fin d’un monde) sans jamais sombrer dans la facilité, la mièvrerie ou le larmoyant.
Avec sa narration inversée, Life of Chuck intrigue constamment tout en réussissant le pari de donner des éléments de réponses à un intrigant parcours de vie dont on connaît, paradoxalement, déjà la fin.
Si l’aspect drame métaphysique risque d’en désappointer quelques-uns, le ton quasi Spielbergien qu’adopte d’emblée le cinéaste donne au film un charme diffus qui vous hante longtemps. D’autant qu’une nouvelle fois, Flanagan soigne sa direction d’acteurs et nous offre, grâce aux performances conjuguées de Tom Hiddleston et Annalise Basso, une des plus belles scènes de danse vue sur grand écran depuis bien longtemps.
Ne passez pas à côté de ce beau film choral qui a le bon goût de ne pas manquer d’humour. Après tout, et jusqu’à preuve du contraire, on n’a qu’une vie.
Un film que j’ai envie de voir. Merci pour ta chronique
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