Eddie et Venom sont en cavale, chacun traqué par ses semblables. Alors que l’étau se resserre autour d’eux, le duo doit faire face à un nouvel ennemi venu de l’espace. La conclusion des aventures d’Eddie et de Venom ?

On aimerait bien vu la piètre qualité des deux premiers opus.
Plus réussi (ce n’était pas trop difficile) que Venom : Let there be carnage, ce nouvel épisode de Venom ne propose pas grand-chose de neuf, comme si la réalisatrice et son acteur principal ne croyaient plus en ce projet.
N’ayant pas réussi à trouver leur public chez les adultes et les adolescents faute d’antagonistes sérieux (spider-man, notamment), les deux scénaristes lorgnent, cette fois, vers les enfants et transforment les méchants symbiotes en de « gentilles » créatures faisant cause commune avec les humains contre un redoutable ennemi. Vu la mâchoire de Venom et de ses congénères, il y a fort à parier que le nouveau public visé finisse traumatisé devant ces tronches à croquer ou, sur un gros malentendu, rêve de devenir orthodontiste.
Devant ces combats de monstres en toc, reste le réjouissant je-m’en-foutisme de Tom Hardy qui, chaussé de crocs et la mine décavée, traîne sa carcasse en attendant la paye ou une bonne bouteille.