Les tribulations amoureuses et sexuelles de Viviane et Ginette à la recherche de l’âme sœur en parallèle de celles, pathétiques, de Bob le dragueur et de Mammouth le loser.

Que reste-t-il de Vive les femmes ! ?
Adaptée de la bande dessinée éponyme sorti en 1978, cette suite de saynètes sur les rapports hommes femmes et l’émancipation féminine a vraiment mal vieilli.
Même à l’époque, c’était un pari difficile de transposer à l’écran l’humour vachard et cynique de Reiser, suite de planches féroces plus ou moins humoristiques auxquelles Claude Confortès et l’auteur, mort quelques mois avant la sortie du film, ont essayé de donner un maigre fil conducteur.
Si certains gags font encore mouche aujourd’hui, l’ensemble paraît bien brouillon et surtout très couillon. Un humour daté qui passerait mal de nos jours (notamment le gag dans la salle de classe) avec sa critique du machisme et sa vision de l’émancipation féminine qui sont surtout prétextes à mettre des nanas à poil à l’écran, Roland Giraud ayant droit, lui, de garder son caleçon et ses chaussettes au lit.
Oui, finalement, que reste-t-il de cette pantalonnade ?
Le charme et la jolie plastique de Catherine Leprince.
La prestation cradingue de Maurice Risch qui semblait déjà se préparer à son rôle de Gros dégueulasse sorti l’année suivante et également adapté d’une BD de Reiser.
Et, surtout, la chanson délurée : Dites, ça vous dirait… avec moi, composé par le très jeune Nicolas Errèra, qui accompagna la sortie du film et en reprenait (en mieux) l’une des blagues.
Pas de quoi aller au fond de la mine pousser des wagonnets…