
Gravement blessé, Robert McCall trouve refuge dans une petite ville portuaire du sud de l’Italie où il choisit de prendre sa retraite. Mais lorsqu’il découvre que ses nouveaux amis sont menacés par la mafia, il décide de reprendre les armes afin de les défendre.
Avec son habile prologue qui nous fait progressivement découvrir le résultat d’un massacre dans une villa sicilienne, Antoine Fuqua tient à faire savoir qu’il revient, après les errements d’Equalizer 2, aux fondamentaux qui avait le succès du premier film de la saga. Le croque-mitaine des méchants est de retour et il le présente, sans préambule, par le biais d’une redoutable ellipse.
Comme pour Equalizer, la force de ce troisième opus réside dans sa volonté de prendre son temps pour tenter de donner de l’épaisseur aux protagonistes ainsi que dans sa manière de retarder les explosions de violence pour mieux faire monter la tension.
Denzel Washington, toujours aussi charismatique, incarne (pour la dernière fois ?) son personnage de redresseur de torts avec une impressionnante économie de moyens et d’effets. Peut-être en raison de son âge avancé ? Il est, en tout cas, parfaitement crédible en implacable justicier qui se repaît de la souffrance de ses proies (à la manière d’un chat s’amusant avec une souris) même si on ne craint jamais rien pour lui.
Bien sûr, le film n’échappe pas au poncif des États-Unis gendarme du monde et se complaît un peu trop dans l’imagerie carte postale de l’Italie mais on lui pardonne car ce dernier baroud de Robert McCall arrive presque à rivaliser avec ses débuts sur grand écran. Ce n’est déjà pas si mal.
Pas mauvais en effet, même si on regrette un peu le manque général d’action quand même, la lenteur du film est intéressante et donne en effet de l’épaisseur au personnage. on pourrait presque observer une réflexion sur la violence dans cette façon frontale de la montrer.
Merci pour ton commentaire et au plaisir, je vais suivre ton blog de près. Je viens de m’y abonner. 😉
oui j’ai vu, je recommande mon long article sur le cinéma d’action
J’avoue, je ne connaissais pas cette saga 🙂