
1950. Alors que le riche homme d’affaires Zsa-zsa Korda se lance dans une nouvelle entreprise, les tentatives d’assassinats à son encontre se multiplient. Pour parer à toute éventualité, l’industriel, rusé et roublard, désigne sa fille unique Liesl, devenue nonne, comme seule héritière.
C’est toujours le même schéma avec Wes Anderson et qu’il soit, cette fois, Phénicien ne change rien au bousin.
Les plans sont toujours aussi symétriques et pastels.
L’humour absurde et décalé est toujours de la partie, mais semble de façade comme pour rassurer la galerie à défaut de l’amuser.
Quant à la distribution, hormis Benicio del Toro et Mia Threapleton (plutôt convaincants) c’est encore et toujours : « On prend les mêmes et on recommence. »
Le cinéaste croit-il encore à ce qu’il filme ou se contente-t-il de se rassurer en utilisant les mêmes procédés au service d’un récit qui tourne désormais à vide ? Nous nous garderons bien de franchir ce Gap même s’il faut bien avouer qu’on ne comprend pas grand-chose aux plans de Zsa-zsa pour se rapprocher de sa fille et que les 1h40 de ce Schéma Phénicien (titre que personne n’a jugé opportun de traduire en français, les vrais cinéphiles – forcément anglophones – étant capables de le prononcer sans se couvrir de ridicule) en paraissent le double pendant la projection.
Nul doute que ceux qui aiment l’esthétique au carré d’Anderson en sortent en adéquation. Les autres opteront, à raison, pour la ligne de fuite.
Je suis d’ordinaire plutôt calé sur le méridien Anderson, mais là, je dois bien avouer avoir été déboussolé par ce schéma incompréhensible. Le cadre a beau être orthogonal, cette histoire est toute bancale, cette Phénicie …aussi.
Fernandel sors de ce corps ! 🤣
😁