
Ancien samouraï, Yanagida mène une vie modeste avec sa fille à Edo et dédie ses journées au jeu de go avec une dignité qui force le respect. Quand son honneur est bafoué par des accusations calomnieuses, il décide d’obtenir réparation…
Très joli film de sabre que celui de Kazuya Shiraishi qui privilégie la psychologie de ses personnages aux rares scènes d’action qui émaillent le film.
Point de Go fast ici, ni de go-go danseuses, juste des parties de Go qui se succèdent et insufflent, petit à petit, d’indéniables enjeux dramatiques au récit.
Centrée sur le personnage de Yanagida pour qui le jeu de Go est une philosophie de vie, la mise en scène suit, avec une précision entomologique, les différentes étapes de sa transformation morale et physique mais aussi les répercussions que son attitude et ses actes ont sur son entourage.
Magnifiant autant une averse nocturne que des cerisiers en fleurs, la photographie du film est d’une sidérante beauté et participe pour beaucoup au charme de cet habile film de vengeance dont seule la lenteur pourra rebuter certains.
Pour le dire tout de go, ce Joueur de Go est de la belle ouvrage.
Je vais y aller.
J’attends tes impressions, alors. 😉
et pas la joueuse de go…
Plaît-il ?
C’est un roman 😉
🙂
Shan Sa
Je confirme : très bon film japonais. Je dis « go », allez le voir.
😀 Merci pour ton commentaire, Nico.
Une fois de plus, tu as pris à cœur ton rôle de go-between pour sabreurs cinéphiles. Je ne te jetterai pas la première pierre.
Bonjour Marcorele, j’ai adoré ce film dès les premières images. Il fera partie de mon « top » de 2025. Je redemande ce genre de film. Bonne fin d’après-midi.
Merci Dasola et belle journée à vous. 😉