Deux paumés débarquent au port de Miami afin d’y chercher un boulot. Ne trouvant rien, ils décident de cambrioler une banque mais se retrouvent, par erreur, dans un poste de police ! Là, deux motards les prennent pour de nouvelles recrues ! Nos deux héros deviennent alors des agents de police qui mettent leur « savoir-faire » de voyous au service de l’ordre public.

Avec Deux super-flics, Terence Hill et Bud Spencer exportent leur expertise de la baffe et du coup de poing aux USA. Pour l’occasion, Enzo Barboni, qui a pris le pseudonyme de E.B. Clucher, filme cette comédie policière sur un canevas qui sent franchement la photocopie des précédents films du tandem. Deux gars que tout oppose, un costaud bourru au grand cœur et un beau gosse aussi affûté que futé, finissent par faire équipe pour cogner sur des bandes de sales types.
Pour autant, ces aventures policières ami-ami – même s’il y a peu de chance qu’elles aient inspiré la série Deux flics à Miami – se laissent regarder avec un demi-sourire et beaucoup d’indulgence grâce aux nombreuses bastons qui émaillent le film. Parfaitement chorégraphiées, elles brillent par leur inventivité, notamment lors du grand affrontement final dans un bowling qui reste un modèle du genre. Heureusement, car sinon la farce n’aurait pas été aussi « super » qu’annoncée.