
Ancienne chasseuse de tornades, Kate est encore traumatisée par sa confrontation avec une tornade lorsqu’elle était étudiante. Désormais, elle préfère étudier le comportement des tempêtes en toute sécurité depuis New York. Mais lorsque qu’un ami lui demande de tester un nouveau détecteur de tornades, elle accepte de retourner au cœur de l’action. Elle rencontre alors le charmant et téméraire Tyler Owens, célèbre pour ses vidéos de chasse aux tornades postées sur les réseaux sociaux. Alors que la saison des tempêtes atteint son paroxysme, des tornades d’une ampleur sans précédent mettent leurs vies en péril.
Tous aux abris !
Une nouvelle version de l’oubliable Twister, réalisé en 1996 par Jan de Bont, vient nous prendre dans sa tourmente. Une version qui se veut déchaînée, grâce aux progrès des effets spéciaux, puisque celle-ci vise clairement la surenchère en s’appelant Twisters.
Malheureusement, le réalisateur n’a visiblement pas inventé l’eau chaude et se contente de nous rejouer l’immuable partition catastrophique de tous ces films qui se repaissent des désastres présentés comme des spectacles, sans jamais se soucier de ce qui les a causés. Si l’inquiétante multiplication des tornades est évoquée, jamais il n’est question de réchauffement climatique. God blesse América, mais pas trop quand même.
Plutôt que de parler des sujets qui fâchent, Lee Isaac Chung préfère s’intéresser au combat d’une petite Pépée (si frêle qu’une bourrasque la ferait décoller) face aux Huge Tornades qui dévastent son Oklahoma chéri et s’attaquent à ses chers rodéos, détruisant les habitations d’une population forcément courageuse et résiliente. Quant aux cons, qui ont toujours les bulls, les tornades se chargent de les faire changer d’air en trombe. Pratique.
La belle qu’est Kate peut compter sur le drapeau américain, que l’on voit flotter un peu partout, sur sa mère courage qui tient seule les rênes de la ferme familiale ainsi que sur la présence réconfortante de deux beaux mâles pour se remettre de ses émotions. Si l’un est un peu traître, puisqu’il s’appelle Javier. L’autre est un beau mâle Juicy, aussi blanc que ses dents, qui adore jouer les cow-boys séducteurs en tee-shirt mouillé histoire de parvenir à s’immiscer dans la zone de turbulence humide de notre héroïne. Un tourbillon amoureux qui finit par prendre plus de place que les tornades elles-mêmes. Ces cataclysmes ont dû, d’ailleurs, coûter tellement cher pour être reconstitués numériquement qu’ils nous privent du fameux chien des films catastrophes. Rassurez-vous, il est quand même évoqué au détour d’une scène (même s’il n’est jamais montré) et s’en sort, comme toujours.
Alors même si « Fuir n’est pas une option. » comme nous le précise l’affiche de Twisters. Ne pas rentrer dans la salle pour voir ce désolant spectacle, ponctué de musiques country, en est une autre.
Oui je retiendrais les maquettes et les effets spéciaux mais là aussi des « trous » dans les enchaînements… le Twister de 1996 vu au Festival de Paris en son temps reste un très bon film encore aujourd’hui !
Les trous d’airs… c’est raccord avec le sujet, en même temps. 😀
« La belle qu’est Kate »… Non mais franchement… 😂 J’espère au moins qu’elle se dresse bravement pour mieux se mesurer à toutes ces turgescences atmosphériques !
Il faut oser faire voltiger la critique et les jeux de mots laids. Je m’y emploie… 😉
Quant à ce qu’est Kate, elle semble aimer être trempée devant tout ce qui bouleverse son atmosphère intime.
😂
Le premier ‘Twister’ reste un divertissement sympa (ses comédiens, dont Philipp Seymour Hoffman), mais idiot. Cette suite est… pareil, avec un casting inférieur cependant. Ou plutôt s’agit-il d’un remake ? On ne sait plus. Toujours une histoire de balade fun au milieu des tornades, comme d’autres vont dans les fêtes foraines. Par contre ce ‘Twisters’ n’oublie pas d’être moderne, c’est-à-dire progressiste, puisque… le gars n’embrasse pas la fille à la fin ! Non mais c’est vrai quoi, une histoire d’amour entre personnages qui ont frôlé la mort ça fait trop cliché, trop « male gaze ». On en est donc là ! 🤣
On est raccord, Nico. 😉