Carol Danvers, alias Captain Marvel, doit faire face aux conséquences imprévues de sa victoire contre les Krees. Des effets inattendus l’obligent désormais à assumer le fardeau d’un univers déstabilisé. Au cours d’une mission qui la propulse au sein d’un étrange vortex étroitement lié aux actions d’une révolutionnaire Kree, ses pouvoirs se mêlent à ceux de Kamala Khan – alias Miss Marvel, sa super-fan de Jersey City – et à ceux de sa « nièce », la Capitaine Monica Rambeau, désormais astronaute au sein du S.A.B.E.R. D’abord chaotique, ce trio improbable se retrouve bientôt obligé de faire équipe et d’apprendre à travailler de concert pour sauver l’univers. Un seul nom pour cela : « The Marvels » !

Si le film est beaucoup moins compliqué que son résumé, il est aussi pitoyable qu’il le laisse à penser.
Sous la houlette de Disney, qui a déjà flingué Pixar et Star Wars, les super-héros Marvel prennent du plomb dans l’aile et The Marvels devient emblématique de la déchéance d’un genre à succès. Les nouvelles aventures de Carol Danvers ressemblent à un produit industriel standardisé, mitonné avec des poncifs simplistes sur les femmes et principalement destiné à vendre des jouets et des abonnements à Disney + (si vous n’avez pas vu les séries WandaVision et Miss Marvel, vous risquez fort de ne pas tout comprendre à cette histoire).
À qui donc est destinée cette suite ?
Pas aux fans des super-héros, ni même aux amateurs de films d’action. Seules les petites filles pourraient y trouver leur compte (avec des héroïnes qui parlent beaucoup chiffons, font des soirées pyjama dans l’espace et nous font saigner des oreilles en poussant la chansonnette sur une insupportable planète bluette aux paysages dignes d’un parc Disneyland), du moins si les Skrull, à têtes de reptiles, ne risquaient pas de leur flanquer des cauchemars et plusieurs années de psychanalyse.
De là à dire qu’il y a comme un lézard dans l’univers cinématographique Marvel et que l’écœurement guette par excès de guimauve, il n’y a qu’un pas… voire un tir de photons en direction des pigeons que nous sommes.